Première approche : La liberté

Classé dans : Notions, Scolaire | 0

 

Un article de Christopher L. (TSTIA)

 

La liberté est un concept aussi vieux que le monde, il est inscrit dans l’histoire de la France et ne cesse de revenir dans des peintures, textes, lois, dans notre quotidien, jusqu’à être l’une des valeurs les plus défendues dans notre pays. Mais qu’est-ce que la liberté ?  Et existe-t-elle réellement ?

Tout d’abord la liberté est, de façon générale, un concept qui voudrait que chaque homme possède un libre arbitre et qu’il jouisse de la décision d’effectuer une action ou de penser. Ainsi, la liberté serait une faculté nous distinguant des robots. Mais elle inclue  aussi directement un autre concept, celui de responsabilité, car une prise de décision implique forcément la responsabilité des événements lorsque l’être humain dispose du libre arbitre ; ce qui ne serait pas le cas pour un robot, qui lui effectuera uniquement la tâche qu’on lui a demandée. Prenons comme exemple un homme  qui aime d’un amour passionné et ardent une femme : celle-ci lui ordonne de tuer quelqu’un, menaçant de partir si le crime n’est pas accompli ; l’homme sera-t-il responsable d’un choix qu’il n’a pas pu effectuer de manière impartiale ?

Notre vie est faite de choix que nous devons prendre au quotidien, nous vivons en communauté et sommes encadrés  par les lois et d’autres règles, qui limitent notre capacité d’action. Mais cela ne veut pas dire que nous ne possédons  aucune liberté. Au contraire, ces lois nous rappellent que l’être humain est imprévisible, et les prisonniers, qui ont abusé de leur  libre arbitre aux dépens des autres, nous rappellent que la justice ne limite pas notre liberté mais la protège de celle des autres.

Beaucoup de personnes mettent en doute la faculté que l’homme peut avoir à prendre des décisions par lui-même, certain croyants voient en Dieu une réponse directe à un événement donné ; il est donc pour eux inconcevable qu’un homme puisse se détourner du chemin que son Dieu lui a tracé. Cette croyance se rapproche du principe de la destinée, qui lui est intimement lié, bien qu’une personne puisse admettre l’idée de destin sans croire en Dieu. D’autres, sceptiques vis-à-vis de la notion de libre arbitre, imaginent le monde régi par des lois physiques et mathématiques immuables : chaque action déclencherait une action d’une force similaire, et ainsi toutes nos actions pourraient être calculées à l’avance par un ordinateur omniscient, n’étant que le résultat d’un enchaînement de causes et d’effets.

Il est impossible de prouver que la liberté existe, ce n’est pas un concept scientifique. C’est pourquoi, en tant que philosophes et en tant qu’être humains, nous pouvons en débattre.