A la manière de Pascal…

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… expliquez quel défaut, selon vous, empêche les hommes d’être heureux.

 

 

Telle était la consigne pour les élèves de TSSVT, TSSIA et TSSIB qui ont auparavant travaillé sur un célèbre extrait des Pensées.

 

 

Avidité

Pauline B. Ambre A. TSSVT

Nous ne nous tenons jamais à notre fin. Entre désirs non nécessaires et irréalisables, nous sommes instables, hésitants sur ce que nous voulons. C’est que notre avidité nous détourne du bonheur. La multitude des buts poursuivis nous empêche de réaliser celui qui serait vraiment important.

Ainsi, la dispersion de nos plaisirs nuit à notre raison et rend notre véritable but inatteignable. Notre bonheur se trouverait plutôt dans la quête d’un but unique, essentiel pour notre existence.

 

Maxence B. Guillaume G. TSSIA

Nous avançons toujours vers l’avenir, avec de nombreux objectifs. Nous sommes en constant développement de nous-mêmes et à la recherche perpétuelle d’un but qui donne sens à notre existence. Nous tâchons d’aller au bout de nos différentes quêtes et restons insatisfaits.

 

 

 

Matérialisme

Vanesa B. Jason G. Emma L. TSSIA

Nous nous arrêtons trop souvent à l’aspect matériel des choses. C’est l’un des objectifs premiers de l’homme, toujours posséder plus de biens afin d’être heureux.

Cependant, il est difficile de posséder tout ce que l’on désire, d’où la difficulté à atteindre cet objectif.

Cette recherche perpétuelle de biens nous empêche d’être heureux et nous freine dans notre quête du bonheur.

 

 

Fausseté

Christophe R. Maxime S. TSSIA

Le mensonge est un défaut universel. Même quelqu’un d’honnête a forcément menti dans sa vie, que ce soit au quotidien ou dans des situations avantageuses où il valait mieux mentir, même quand personne ne le saura jamais. Le mensonge est une capacité de survie, ce qui le rend naturel. Mais si le mensonge n’existait pas, cela nous libèrerait d’un grand mal et nous serions plus heureux.

 

 

Irréflexion

Arthur C. Billy R. TSSIA

De nos jours, l’homme est irréfléchi et se laisse guider par la société. Il en devient vénal et cupide, inspiré par l’image du bonheur affichée par la société. Soumis à ce bonheur idéalisé, qui est ambivalent et change sans cesse, l’homme n’est jamais heureux. Par exemple, la mode présente l’homme comme heureux lorsqu’il possède le dernier modèle d’un produit, ou triste lorsqu’il ne l’a plus.

Nous oublions donc de travailler à notre bonheur personnel, propre à chacun. Nous vivons alors dans l’espoir d’un bonheur idéalisé voulu par tous, mais qui ne nous correspond pas.

 

Kevin P. Cristian J. TSSIB

L’homme ne réfléchit jamais assez. Il préfère suivre la réflexion d’autrui, par peur de se sentir rejeté. Il est toujours plus simple d’imiter plutôt que de réfléchir par soi-même, ce qui nous empêche d’être heureux.

 

Benjamin D.MM TSSIB

L’homme manque de réflexion sur le monde. Il ne raisonne pas, par la pensée, mais agit selon ses passions. Cette absence de réflexion l’empêche de comprendre la totalité du monde qui l’entoure. Du coup, l’homme n’apprécie pas à leur juste valeur les plaisirs qui l’entourent et le rendraient heureux. Au lieu de cela, il agit sans réfléchir. Ainsi, nous ne vivons pas en essayant de comprendre le monde, mais nous vivons en suivant nos propres pulsions.

 

 

Idéalisme

 

Camille B. Yoan B. TSSVT

Nous cherchons constamment à atteindre un idéal. Nous ne nous soucions pas assez de ce que la vie nous apporte, ou de ce qu’elle serait capable de nous offrir. Nous sommes continuellement en quête de nouvelles acquisitions et de nouveaux plaisirs. C’est que nous sommes aveuglés par l’idée qu’il existe quelque chose de meilleur que ce que l’on possède déjà, que ce qui nous appartient n’est qu’une infime partie de ce que l’on pourrait avoir.

 

Grégoire C. et Viet-Hung N. TSSIA

Nous ne sommes jamais satisfaits. Nous rêvons à ce que nous pouvons obtenir, mais nous ignorons ce que nous possédons déjà. C’est que, ce que nous avons déjà nous semble ordinaire. Nous le cachons à notre vue car il ne présente plus d’intérêt. Pourtant, ce que nous souhaitons, nous ne sommes pas certains de l’obtenir.

Nous cherchons le bonheur si loin qu’il nous échappe. Nous ne possédons jamais, nous espérons posséder.